Dans la cours ...?

[AHAH pas dinspi pour le titre XD]


Les pas d'Ashley et de son suppérieur les menèrent finalement dans la cour de l'école. Non sans se perdre un peu, bien entendu. Le contraire aurait été bien étonnant puisque c'était le maître du manque d'orientation lui-même qui eut guidé leur chemin. Ce dernier avait d'ailleur le don de tomber dans ses pensées aux pires moments, et de n'en sortir que lorsqu'il heurtait un obstacle quelconque.

Ce fut donc ainsi qu'ils se retrouvèrent à l'extérieur, le bleuté s'étirant longuement sous les rayons chauds du soleil, bien heureux d'être enfin à l'extérieur.
"Je m'excuse de nous avoir fait faire un détour," dit-il, se grattant la nuque en tirant la langue. "Au moins on a finit par sortir avant la tombée de la nuit, c'est déjà ça."
Un rire s'échapa de ses lèvres, alors qu'il s'assoyait au sol, en tailleur. Il placa sa peluche devant lui dans la même position, lui faisant face, puis invita Amadeus à en faire de même.

Amadeus eût un petit sourire alors qu'il triturait une mèche de ses cheveux. Il cligna des yeux, haussa légèrement les épaules et vînt se placer devant McPherson, les genoux remontés contre sa poitrine, le menton posé dessus et les bras les entourant. Il ferma doucement les yeux, se laissant bercer quelques secondes voire quelques minutes par le vent faible, puis ouvrit les paupières. « Ce... enfin, ce n'est pas grave. Euh... moi-même je n'aurais... pro... probablement pas réussi à... à m'y re... retrouver, alors...» Il sourit en voyant que son compagnon tirait la langue. « La noirceur étoilée au...aurait sans dou...doutes, enfin... aurait sans doute été... fort inspirante, je crois... au contraire, » s'empressa-t-il d'ajouter, les yeux un peu dans le vague.

Il joua avec le coin supérieur droit de son cahier, avant de soupirer et de commencer à regarder autour de lui.

Un doux sourire apparu sur les lèvres d'Ashley, lui qui t'habitude paraissait plutôt hystérique et surexcité. Le professeur était plutôt mignon, fallait l'avouer, le bleuté lui trouva même des allures de gamins plutôt apaisantes.
"Hm..." fut tout ce qu'il trouva à répondre. Il pris sa peluche dans ses bras et la serra contre son torse, sruptant l'homme assis face à lui. Il commença par le visage, dont les yeux bruns dorés se promenait sur le décors. Puis son cou, ses épaules, ses bras, ses mains. Il remarqua alors pour la première fois le cahier qu'il serrait contre lui, à la même manière que lui-même tenait sa peluche.
"Diiit? C'est quoi ce cahier?" demanda-t-il innocement, toujours le sourire aux lèvres.

Amadeus revînt à lui-même. Enfin, c'était une façon de parler. Il abandonna sa contemplation de la cours. Il prit un air plus incertain, gêné, avant de répondre d'une voix basse et mâchée:
«Euh... en fait... bref... c'est un peu... comme... enfin... comme un recueil, quoi...» Sa voix faisant un decrescendo piteux. Il baissa les yeux et réprima un frisson. Il se passa la main dans ses cheveux, un peu nerveux, puis tenta une question à son vis-à-vis:
«Et vous... euh? Eh bien... Cette pe... peluche...?»

Il n'osa même pas regarder McPherson. Amadeux détourna le regard, comme s'il y avait une honte à poser une question, les joues un peu rougies, voire légèrement roses.

Ashley semblait peut-être ne pas avoir remarqué les joues rougies et le balbutiemment du professeur, mais c'était bien le contraire. Il avait seulement préféré ne pas lui en parler, ce choix l'aurait probablement rendu encore plus mal à l'aise.
"Je l'ai toujours eu avec moi" répondit-il en haussant les épaules. "Il me remontait le moral quand ça allait mal."
Le bleuté tira la langue à nouveau, avant d'ajouter, à la blague:
"Pourquoi? Tu trouves ça bizarre que j'me prommène avec une peluche?"
Ashley se doutait bien que la réponse serait négative, ou enfin, quelque chose qui signifierait la même chose. Mais même si ça aurait été le contraire, il ne s'en aurait pas préoccupé; quand on passe son adolescence dans la rue en trainant une peluche rose, faut bien s'attendre à recevoir quelques moqueries de temps à autres. Il y était habitué, quoi.

Amadeus eût peur. Oh non, il venait de faire exactement ce qu'il essayait d'éviter de faire! Il venait de poser une question qui, un, n'avait aucune nécessité et deux, de déranger son vis-à-vis. Il fit <non> de la tête.

Il paniqua, regarda de gauche à droite plusieurs fois, puis se cacha le visage dans ses genoux, secoué de petits frissons de honte. Comment avait-il osé indisposer quelqu'un? Ses mains se serrèrent sur son cahier, crispées, tandis qu'il tentait de réfléchir à un moyen efficace de s'enfuir sans être rattrapé. Inventer une excuse quelconque et minable pour fuir. Mais bon, il aurait beau trouver le m,eilleur mensonge du monde, Amadeus savait que celui-ci resterait coincé dans sa gorge et qu'il bégayerait un "Il... Il faut que... Il faut que je..." avant de partir en courant se réfugier en quelque part pour ne plus déranger personne. Seulement, il restait là, le visage enfouit dans les genoux.

Devant a réaction d'Amadeus, le bleuté fut un peu surpris. Certes il s'attendait peut-être un peu à quelque chose du genre, mais pas aussi.. fortement. Reprenant un air plus neutre, voir même un peu déterminé, il se mit à genou devant l'homme, une main contre le sol pour se soutenir, et posa sa peluche sur la tête de celui-ci.
"S'il va là c'est qu'il t'aime bien" fit-il doucement. Il fixa la tête brune du professeur puis sourit. "Faut pas que tu penses que je t'en veuille parce que tu m'as posé une question. Tu me demanderais la taille de mon sous-tif que ça m'ferais un plaisir de te répondre."
Il pris une pause, réalisant que ça n'avais aucun sens, et ajouta: "Bah, si je pourrais."
Ashley se laissa tomber vers l'arrière, retombant sur ses fesses. Il posa ses mains à plat derrière lui et s'y accota.
"T'as vraiment pas à te sentir mal à l'aise avec moi, okee?"

Amadeus cligna des yeux, surpris. Il regarda McPherson, la bouche entrouverte, ne sachant trop comment réagir. Il se passa quelques minutes, durant lequel il y eût un silence embarrassé provenant de Livingston. Celui-ci recligna des yeux, puis eût une réaction dont il ne pensait probablement jamais avoir: il éclata de rires. De petits rires flûtés qui allaient de paire avec sa voix plus aigüe que la moyenne des hommes de son âge. Plié en deux, il en pleurait presque, tellement la situation lui semblait à présent farfelue.

[désoulé j'ai écrit ca rapidement mais jdois me pousser T__T et puis c'est l'intention qui compte XP]

Si la réaction d'Amadeus l'avait surpris tout à l'heure, là il en tombait carrément à la renverse! S'il s'attendait à ce qu'il éclate de rire comme ça! Ashley resta quelques secondes là, à rien faire, avant d'esquisser un sourire. Il ne savait pas exactement pourquoi le professeur riait ainsi, probablement de lui, mais il s'en foutait. Au moins il riait, c'était ça l'important, non?
"Bleeeh... pourquoi tu ris comme ça? J'ai juste voulu être gentil mouah!" bouda-t-il faussement après avoir réucpéré sa peluche. Il sourit à nouveau presque immédiatement, ayant peur que l'autre le prenne encore de la mauvaise façon.

Amadeus reprit son souffle avant de bégayer, secoué encore par un petit rire:
«Déso... désolé... haha... Enfin.... c'était ju... juste la...hihi la situation, quoi... » Il essuya une larme de rire en même temps. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas autant ri, si bien qu'à présent, une crampe comme il n'en avait jamais eue semblait lui bloquer l'estomac. Il se tînt les côtes, incapable de réellement s'arrêter.

Il inspira, puis expira, et ferma les yeux, tentant de reprendre son calme.
«Bon, alors, euh...» Maintenant qu'il se sentait un peu moins gêné, il essayait de faire la conversation. Mais pour dire quoi? Il n'en avait pas la moindre idée. Habituellement il restait dans sa tête, alors là, pour être sociable... ce n'était pas vraiment son répertoire.

Ashley laissa le temps à Amadeus de reprendre son souffle, sourire au lèvres, bien content d'avoir réussis à le faire rire. Bah oui quoi, il semblait tellement coincé il y a quelques minutes que le bleuté trouvait ça un peu dommage. Pas qu'il le trouvait ennuyant, seulement, il préférait quand l'ambiance était plus décontractée.

Lorsqu'il remarqua que le châtain cherchait apparement de quoi discuter, son assistant décida de le faire parler pour de bon. Avec un sourire légèrement coquin, il demanda:
"Et si tu me parlais de toi?"
Il demandait toujours ça aux personnes qu'il venait tout juste de rencontrer. Ça lui permettait d'en savoir un peu plus sur eux et ça les mettaient un tentinet plus à l'aise. Habituellement.

Amadeus le regarda, puis sentit ses joues se colorer. Il détourna le regard puis murmura quelque chose d'inaudible. Il prit une grande inspiration, puis se retourna vers son vis-à-vis.
«Moi... euh, m'enfin... Ben, y'a pas grand... grand chose à dire...»

Il regarda le bout de ses souliers en ramenant ses genoux contre lui.
«Ben, je ... je viens d'Angleterre... Euh... j'ai 22 ans... euh...»

Ne sachant plus trop quoi dire, il se contenta de se taire, embarrassé, puis regarda encore la pointe de ses chaussures.

"Pourquoi t'es aussi gêné?"
Le Canadien y alla de but en blanc. Pas durement ni rien qui pourrait le blesser. Seulement un peu directement. Il l'avait dit sur un ton doux, pour ne pas qu'il croit qu'il lui en voulait.
"J't'ai dis que t'avais pas à l'être, ne?"
Il s'approcha du professeur puis lui fit un calin, comme il avait l'habitude de le faire à tout le monde.
"Nieh, en plus t'es super mimi! Pis si quelqu'un te dérange parce qu'il t'aime pas, ben t'as juste à le frapper, et s'il continue ben tu pars à courir en criant comme un con. Il va te trouver tellement mongole qu'il va te laisser." déclara-t-il joyeusement, comme s'il s'agissait de la chose la plus logique à faire.

Amadeus retint son souffle.
«En fait... je ne sais pas. C'est... c'est comme ça, quoi...» Il était gêné parce qu'il l'était. Cétait comme demander à un homme pourquoi il était un homme. « Je... je sais bien, mais...» répondant à la deuxième question, il ne trouva pourtant pas de meilleure réponse. La personne qui dira un jour qu'Amadeus Livingston était doué pour faire du social, eh bien, cette personne pourra bien aller voir la profondeur de l'océan Atlantique sans palmes ni bombonnes d'air.

Son visage se colora encore plus lorsqu'il sentit son assistant lui faire un câlin. Personne n'avait l'habitude de le toucher, alors... En fait, c'était plutôt Amadeus qui n'avait pas l'habitude de se faire toucher. Livingston avait même de la difficulté à savoir comment on serrait une main, alors pour les câlins...

Atteignant maintenant un rouge écarlate aussi intense qu'un camion de pompiers, il balbutia des remerciments pour le compliment.
« Bah...euh... merci...»Il eût un petit rire, voire un gloussement quant à la suite du babillage de son vis-à-vis.
« Mais... enfin... habituellement... enfin... ils ont dé...déja une tête et de...demi de plus que... que moi... Ça aide pas, j'veux dire... enfin... et puis, j'peux pas frapper les gens...»

Et il ajouta tout bas:
«De toute façon... être mongole c'est dé... déjà moins pire qu'être... qu'être moi-même, alors...»

"Les hommes, c'est comme des ours" déclara-t-il le plus sérieusement du monde. "Faut leur montrer que t'es plus grands qu'eux, et ils rentrerons la queue entre les jambes."

Alors qu'il racontait à peu près n'importe quoi, il cru entendre Amadeus parler tout bas. Faisant d'abord la moue, il fronça les sourcils, gonflant les joues, apparement pas trop content de ce qu'il venait d'entendre.
"Faut pas tu dises ça, faut même pas que tu le penses. Parce que les autres le remarque que tu te vois ainsi et c'est probablement ce qui fait que certains croient que t'es comme ça. Parce que si tu t'aimes pas, personne pourras t'aimer et toi-même tu pourras pas aimer. Si tu veux que les autres t'apprécie, apprécie-toi d'abord. Sinon c'est impossible"

«Bah euh... c'n'est pas que... que j'ne m'apprécie pas... enfin... c'est bizarre à dire...»

Amadeus inspira puis expira. Il refit ce manège quelques fois de suite, avant de poursuivre.

«J'énonçais que... que la vérité, a... alors faut pas s'en faire p... pour ça...» dit-il avec un sourire rassurant. Il tritura la couverture de son cahier puis regarda les nuages pensivement. « J'me dis que... qu'il faut de tout p... pour faire un monde...» Il sourit alors beaucoup plus franchement en ramenant ses cheveux par en-arrière. Il ne savait trop que dire, alors il ne continua pas, se contentant de fermer les yeux et de se laisser bercer quelques moments par le faible vent qui soufflait.

[ouh dsl c'est mauvais mais chuis fatigué T___T]

Ashley fit la moue mais trouva préférable de ne rien ajouter. Fallait quand même pas qu'il en devienne agaçant, quand même. Et de toutes façons, ils allaient travailler ensemble durant plusieurs mois, alors ce n'était surtout pas le temps qui lui manquerait.

Ils restèrent quelques instants en silence, puis le canadien essaya une approche différente, piqué par sa curiosité.
"Qu'est-c'que tu préfères écrire?" demanda-t-il en souriant. Bah oui, c'était peut-être banal, mais Amadeus refuserait probablement de répondre à quelque chose de plus cherché et puis d'ailleur, il était bien prof d'écriture, non? Ça engagerait surement la discussion.

Amadeus lui sourit. «Pas mal de tout, je crois...» Il fit une pause de quelques secondes. « La poésie est un peu difficile à manipuler, mais je m'en sors bien...» Il réfléchit pendant un moment, clignant des yeux. « Sinon, eh bien, les nouvelles littéraires sont plaisantes à écrire et prafois drôles également.» Parler de l'écriture l'apaisait, bizarrement, et il n'avait pas bégayé une seule fois pendans qu'il parlait. Un sourire franc et tout fier éclaira son visage, pendant qu'il se rendait compte que sa manie honteuse l'avait laissé tranquille pour une fois.

«Et toi, tu euh, enfin... tu écris quoi??»

<Pas si pire, t'as réussi à poser une question à peu près normalement!> pensa-t-il, faisant mine d'enlever une poussière invisible sur la manche de sa veste.

Ashley sourit, puis écouta attentivement Amadeus qui lui parlait de ses habitudes d'écritures. Ya-y! Il avait trouver un bon sujet pour partir la discussion et, apparement, le professeur y était à l'aise, parlant pour la première fois depuis leurs rencontre sans bégayer.

Lorsqu'il lui retourna la question, le bleuté eu un bref rire, amusé.
"Surtout des nouvelles et des courts textes sans but particuliers" Il pris une courte pause, hésitant sur les paroles à adopter puis ajouta: "Et j'aime surtout écrire de l'horreur"
Il s'était tut sur son goût pour l'érotisme, craignant de le gêner à nouveau. Parce qu'habituellement, les autres y réagissaient plutôt bizarrement, ne sachant trop comment le considérer par la suite.

Amadeus haussa un sourcil, puis le regarda. Il le fixa pendant quelques minutes, détaillant le visage aux mèches bleutées.« L'horreur est un style littéraire intéressant, qu'il est intéressant d'exploiter également...» Il sourit encore, avant de réprimer un petit frisson de froid. Lair commencait à se rafraîchir. « Quel genre d'horreur?» demanda t-il tout de même, avec un petit sourire en coin, en se frottant les mains pour tenter de les réchauffer. < Il fait froid, je trouve....> se dit-il en grimaçant légèrement. <J'aurais dû m'habiller plus chaudement, je crois....> Il fit taire son envie d'aller chercher une écharpe dans sa chambre et resta assis, attendant la réponse de son vis-à-vis.

Ashley pris quelques secondes avant de répondre. Il ne savait trop quoi dire, les références qu'il donnait dans ces temps-là étant québécoise, Amadeus n'aurait probablement pas compris de quoi il parlait. Enfin, s'il se fiait à son accent qui n'avait rien de canadien.

Il ouvrit la bouche, hésita encore une fois, puis tenta:
"Ça dépend toujours de la définition que t'as du mot, mais pour moi, ce que je fais, c'est du suspense avec beaucoup de sang et de torture..."
Au fur et à mesure qu'il s'était expliqué, un sourire amusé apparu sur ses lèvres. À l'entendre parler comme ça, Amadeus devait probablement le trouver inquiétant. Et pour ajouter une petite touche d'ironie à cette scène, il demanda d'une voix douce, remarquant que l'autre ne sembalit plus vraiment à l'aise avec la température:
"'Commence à faire froid, nope? Tu veux qu'on rentre?"

« Du sang et de la torture?» Amadeus cligna des yeux, fit un petit sourire légèrement sadique qui n'allait pas du tout avec sa personnalité timide, puis fixa de nouveau le bleuté, mais dans les yeux, cette fois. <Des yeux bleus, pour ne pas changer, hum...> Il le regarda ainsi quelques secondes, fasciné. «Fascinant...» fit-il tout haut comme pour s'accorder à sa pensée.

Il fut tiré de sa contemplation par McPherson lui-même qui lui demandait quelque chose. Quelque chose qu'Amadeus, ancré dans sa contemplation des iris bleu indigo, n'avait pas entendu. Il cligna alors encore une fois des yeux, puis dit:

« Euh? Pardon, j'étais ailleurs...»

Le bleuté fit un peu surpris par l'attitude d'Amadeus, mais n'y porta pas plus attention. Ce n'était quand même pas la première fois qu'il rencontrait quelqu'un à la personalité un peu contradictoire. Il ricana un peu face à l'expression perdue de son suppérieur puis répéta sa question:
"Je demandais juste si tu voulais qu'on entre en d'dans, parce que t'as pas l'air d'avoir vraiment chaud..."
Bon, peut-être ne voulait-il pas l'avouer, mais lui même commençait à avoir un peu froid, et n'aurait pas été contre un petit retour dans l'académie.

Amadeus soupira, déçu, mais sans vraiment savoir à propos de quoi. Il prit son cahier et se releva en essuyant une poussière invisible. Il frissonna un peu, puis, ressentant le besoin de chaleur, il répondit:
« Oui, j'ai.... j'aimerais b...bien retour...retourner à l'intérieur. Je.... j'ai les d... doigts gelés.»

< Et voilà que je recommence à bégayer...> se dit-il, un peu frustré et légèrement troublé. Il frissonna une seconde fois et bâilla, se plaquant une main sur la bouche aussitôt. «Je... je crois qu'il... qu'il fau...faudrait que j'aille ré...récupérer, un peu...» <Excellente excuse, bravo.> Il secoua la tête et tendit sa main vers l'autre pour l'aider à se relever.

Acceptant volontier l'aide que lui proposait Amadeus, le bleuté pris la main dans la sienne puis se leva. Certes, il était un peu déçu que celui-ci veule déjà le quitter, mais n'en fit rien parraître. Il avait bien le droit de dormir, quand même!
"My god, t'as vraiment les mains gelées!" fit-il en riant, serrant ces dernière dans les siennes, histoire de tenter de les réchauffer un peu. Il se pencha pour ramasser sa peluche puis tira la langue, faisant signe au châtain [HRP: si j'me trompe pas >.<] de le suivre vers l'interrieur.